mercredi 9 août 2017

• POP CORN & CINÉMA : VALÉRIAN & INSIDE LLEWYN DAVIS.




Mes petits slashers, on retrouve notre rendez vous Pop Corn & Cinéma où je vous délivre mes impressions sur ce que j'ai pu voir dans les salles obscures ou en direct de mon canapé. Au programme, le Petit Scarabée passe au crible le dernier Luc Besson et en séance de rattrapage avec Inside Llewyn Davis des frères Coen.





Valérian & La Cité des Mille Planétes.


Synopsis : Au 28ème siècle, Valérian et Laureline forment une équipe d'agents spatio-temporels chargés de maintenir l'ordre dans les territoires humains. Mandaté par le Ministre de la Défense, le duo part en mission sur l’extraordinaire cité intergalactique Alpha - une métropole en constante expansion où des espèces venues de l'univers tout entier ont convergé au fil des siècles pour partager leurs connaissances, leur savoir-faire et leur culture. Un mystère se cache au cœur d'Alpha, une force obscure qui menace l'existence paisible de la Cité des Mille Planètes. Valérian et Laureline vont devoir engager une course contre la montre pour identifier la terrible menace et sauvegarder non seulement Alpha, mais l'avenir de l'univers. 

Je n'avais aucune attente pour ce film. J'y suis allée totalement à l'aveugle en accordant aucun crédit à toutes les critiques négatives qui ont envahi Twitter.  C'est une bonne surprise, aucun ennui pendant la séance de 2h16. Je voulais du divertissement, et j'ai été servie copieusement par Besson. Nous en avons pris plein la vue, des paysages à couper le souffle avec la séquence d'ouverture. Valérian est une véritable œuvre visuellement parlant, une plongée dans un nouvel univers, avec des personnages attachants et aux créatures plus intrigantes les unes que les autres. Des clin d'oeil à Avatar, Star Wars et commencer le film sur Space Oddity de David Bowie, tu marques des points avec moi, Besson.

Alors non, ce n'est pas le film de l'année 2017, et il y a de gros défauts. Tout d'abord, le scénario est très simpliste. Je peux pardonner cette faute car ce film ouvre la porte à un univers qui peut nous offrir des aventures plus palpitantes dans les opus suivants. Pas de gros point noir niveau casting, j'ai été agréablement surprise par Cara Delevigne qui vole la vedette à son partenaire.

Il y a bien longtemps que je n'ai pas regretté d'avoir pris une séance en 3D parce que j'ai des yeux de Gremlins après, mais la prouesse visuelle en vaut la peine. Mes petits slashers, faites vous votre propre avis sur le film. (et promis je ne suis pas sponsorisée par EuropaCorp).


Inside Llewyn Davis.


  
Llewyn Davis est à la croisée des chemins. Alors qu'un hiver rigoureux sévit sur New York, le jeune homme, sa guitare à la main, lutte pour gagner sa vie comme musicien, et affronte des obstacles qui semblent insurmontables -- à commencer par ceux qu'il se crée lui-même. Il ne survit que grâce à l'aide que lui apportent des amis ou des inconnus, en acceptant n'importe quel petit boulot. Des cafés du Village à un club désert de Chicago, ses mésaventures le conduisent jusqu'à une audition pour le géant de la musique Bud Grossman -- avant de retourner là d'où il vient.

Séance de rattrapage pour le long métrage des frères Coen, pour le Grand Prix du Jury au Festival de Cannes en 2013. C'est juste un petit bijou, un sans faute à tous les points, mon coup de cœur de l'été. Un casting aux petits oignons (Oscar Isaac, Jeanine Serralles, Frank Ridley, Justin Timberlake, Carey Mulligan et John Goodman), une BO qui va vite se glisser dans ton iPod, une superbe photographie qui nous offre un véritable voyage du New York de l'époque.

Un film qui s'attarde sur les looses d'un musicien, mais sans aller dans la caricature d'une comédie que l'on a vu et revu. Les frères Coen ont réussi à rendre lumineux, le quotidien d'un musicien raté, un artiste seul, incompris, sans aucune attache ou maison. C'est une parenthèse cinématographique agréable dans ce monde de brutes avec Ulysse. On se prend d'empathie pour ce personnage que la vie n’épargne pas, aussi bien dans sa vie d'artiste que dans sa vie personnelle. Une belle balade folk que le style mélancolique des Coen et le charmant Oscar Issac nous offre avec un joli chat roux.

De la musique et des chats, que demander de plus? 




Bon weekend à vous!
& un grand merci pour vos retours sur le nouveau blog.
xoxo, Votre Petit Scarabée.

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