lundi 13 août 2018

• LE PETIT SCARABÉE MET KO LE MANQUE DE LÉGITIMITÉ ♡






Ça faisait longtemps que je voulais évoquer ce sentiment de ne pas être légitime dans un domaine. Tu sais ce sentiment, où tu penses ne pas être à la hauteur pour le poste de tes rêves ou une opportunité dans ta vie personnelle. Ce genre de sentiment qui te fait faire des cauchemars où même Freddy Krueger n'irait pas s’incruster. Le manque de confiance en moi, c'est un peu mon quatrième prénom, mais on y travaille façon Queer Eye, j'attends le Fab Five dans mon salon.

Il faut savoir une chose : je n'aime pas forcément aller vers la chose la plus facile et la plus évidente. La voie royale, la voie toute tracée, très peu pour moi. J'ai fait un bac L, en détestant les cours de littérature, pour poursuivre des études dans le supérieur en sciences économiques et politiques. Un univers, où parfois tu peux te sentir inculte, totalement hermétique à certaines choses comme le militantisme chez un parti politique. J'ai réussi à m'épanouir totalement dans cette filière et à ma place grâce à la découverte des politiques éducatives, la possibilité de faire mes travaux de recherche avec le mémoire, et le début de mon insertion professionnelle. 

Le jour où j'ai passé mon oral pour le concours des greffier des services judiciaires, après avoir préparé et visualisé toutes les situations possibles, comme dans Matrix avec la pilule bleue et rouge, je me suis demandé ce que je foutais là. Non pas parce que je ne voulais plus faire partie de la justice française, mais parce que avec mes cours de droit d'AES et de Science Politique face à des Terminator du Droit, qui ont l'air d'être né dans une juridiction, j'avais l'impression d'être une L1 face à son premier TD. Résultat, ne pas croire aux impressions, parce que je suis sur liste complémentaire, les copains.

Même chose dans ma vie professionnelle. Quand j'ai commencé à bosser en service civique, je ne me croyais pas capable d'animer une réunion de façon dynamique, de faire une présentation face à différents publics, face à 70 personnes sans devenir rouge pivoine et être paralysée par le stress, mais en brisant les barrières au fur à mesure, je me suis sentie totalement à l'aise dans l'exercice, que ça me manque aujourd’hui.

Mes camarades blogueuses m'ont précédé sur ce terrain. A propos du blog, j'ai mis longtemps à me lancer par peur de ne pas être légitime dans cet univers impitoyable (capte la référence pourrie aussi). En effet, internet, les réseaux sociaux et la blogosphère regorge de talents, mais aussi de critiques. Quand on m'a proposé de rejoindre la super équipe du CinemaClubFR, j'étais ravie mais un peu effrayée car je serais plus exposée dans la blogo et j'avais l'impression que ma culture du cinéma de genre n'était pas suffisante, que mon style d'écriture n'allait pas plaire, mais go girl, je suis fière aujourd’hui d' avoir franchi le pas. Telle une Reese Witherspoon dans la Revanche d'une Blonde, une Laurie Strobe dans Halloween, utilise les talents et sois badass.



Ça m'a fait plaisir de te parler à cœur ouvert, on se retrouve la semaine prochaine pour une wishlist.

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